Ou quand notre #BeGov sombre dans le ridicule absolu.

Qui a oublié, aux premières heures de la crise sanitaire COVID19, le célèbre ‘porter un masque quand on n’est pas malade est un non-sens’ sorti de la bouche de la ministre de la santé elle-même qui, juste pour rappel, est docteur en médecine.

Qui, au sein des organisations syndicales, a oublié les propos méprisants de ce médecin, le docteur Pardon, expert invité par l’autorité dans le Comité Supérieur de Concertation : « non, la police n’est pas un groupe prioritaire dans cette crise et non, le port du masque n’est pas utile pour les policiers ».

Il n’aura échappé à personne les ‘chamailleries’ entre les experts de l’autorité, les démissions à répétition de l’un d’eux ou encore les propos insultants de la ministre de la santé à l’égard du Docteur Marc Wathelet, virologue et spécialiste du Coronavirus, qu’elle traitait de ‘Dramaqueen’ parce qu’il osait avertir que l’autorité faisait fausse route et que ce virus n’était pas qu’une simple petite grippe.

Qui n’a pas ressenti de la gène devant la gabegie de la gestion des commandes de masques qui ont fait que nous avons été la risée de l’Europe entière ? Combien de ministres pour ‘gérer’ cela ? Pour quel coût ?

Qui a oublié que des bourgmestres qui avaient eu la sagesse de rendre obligatoire le port du masque dans les commerces de leurs villes ont été rappelés à l’ordre par l’autorité fédérale ?

Et aujourd’hui, alors que tous les médias et les ‘experts’ de l’autorité affirment que les chiffres sont bons, le masque est rendu obligatoire, alors qu’au plus fort de la crise, il était inutile, voire carrément dangereux de le porter !? Franchement, cette autorité espère-t-elle avoir encore un peu de crédit auprès de la population ?

Au sein des forces de polices, le délire était encore bien plus flagrant. Entre les petits caporaux de semaine qui interdisaient le port du masque, même si le membre du personnel le possédait, afin de ne pas alarmer la population, et ceux qui prétendaient avec force que c’était inutile et coûteux, il était bien difficile de s’y retrouver. Par contre, pas question de se défiler. Vous serez en première ligne pour faire respecter les règles du CNS, dont chacun s’accordait à dire qu’elles étaient le plus souvent ‘illisibles’ par le citoyen lambda. C’étaient donc les policiers qui, une fois de plus, passaient pour les mauvais, les racistes et les violents.

Et aujourd’hui ? Et bien, re-belote !

Mesdames et Messieurs les policiers, vous irez vérifier que les citoyens respectent bien la prescription du port du masque dans les commerces, et autres endroits clos.

Avec quels moyens ? Pour rappel, nous sommes en juillet, période de congés annuels et donc d’effectifs réduits.

Pensez-vous que les policiers et leurs représentants syndicaux vont oublier aussi rapidement que l’autorité leur a menti sur toute la ligne ?

Pour la préservation de leur santé d’abord, puisque nous avons dû nous battre pour qu’on fournisse au personnel les moyens de protection nécessaires et que l’autorité disait superflus.

Parce que le SNPS a dû se battre pour faire reconnaître le’COVID19’ comme maladie professionnelle, ce qui est aujourd’hui chose faite.

Parce que ce qui nous était présenté comme acquis, le remboursement des frais de déplacement ou encore le chèque de 300€, est aujourd’hui contesté dans les baronnies locales.

Ajoutons à cela les attaques incessantes de certains acteurs ayant pignon sur rue et accusant la police d’être gratuitement raciste et violente, les violences inacceptables de voyous et de pillards lors de manifestations soit-disant pacifiques... la coupe est pleine !

Il est grand temps, comme nous l’avons rappelé à la chambre des représentants, que l’autorité politique de ce pays prenne ses responsabilités et fasse respecter Sa Police et mette un terme à l’impunité des auteurs de violences envers les policiers.

Le choix est simple mais essentiel : c’est le modèle sociétal de demain qu’il faut écrire !

Carlo Médo

Président national

Thierry Belin

Sécretaire national