Cette semaine, le procès d'Assises débute à Tongres dans le cadre de l'acte lâche sur notre collègue Amaury Delrez.
Amaury a été abattu alors qu'il était en service en tant que policier.
Nous ne pouvons pas nous prononcer sur la question de la culpabilité, qui relève du prochain procès d'Assises.
Mais ce procès nous appelle, nous, membres de la grande famille de la police, à réfléchir à notre métier dangereux, compliqué et éreintant.
Servir le public a indéniablement un prix.
Nos pensées vont à tous nos collègues qui ont fait le plus grand sacrifice dans l'exercice de leurs fonctions.
En cette semaine difficile, nous ne pouvons que demander à nos hommes politiques, à nos cadres et à tous nos collègues, quel que soit leur rang, de réfléchir à la beauté de notre profession, mais d'être encore plus attentifs aux dangers.
Soyons solidaires, aidons et soutenons nous mutuellement lorsque nous le pouvons.
Ensemble, nous sommes plus forts.