Samedi à Bruxelles. La démocratie a connu son développement. Mais avec quel résultat ? Un triste résultat : un agent avec une fracture du crâne, de nombreux blessés à la police, mais par ailleurs diverses arrestations.
La cause de cette violence insensée ? Qui le dira ? Quels sont les problèmes socio-économiques ? Que vont déclarer les politiciens et le monde académique ?
Y-a-t-il une tolérance zéro ? Probablement oui.
Le Parquet a-t-il réagi immédiatement et de manière adéquate ? Probablement oui.
Nos services de police ont-ils résisté à la tempête ? Probablement oui.
Mais à quel prix ? De nombreux collègues blessés, qui ne seront pas en mesure d'exercer d’autres missions de la police de base, qui ne pourront pas réaliser d’autres tâches aussi importantes et nécessaires.
Ajoutons à cela le manque de policiers et de moyens ainsi qu'un un taux élevé d’absentéisme... On doit conclure qu’il y a un problème.
Chaque unité fédérale et locale fait face à un manque de personnel. On doit mettre fin à cela. Et l’utilisation des moyens doit être réévaluée.
Devons-nous répondre à la violence par la force ? C'est une question de politique qui peut être considérée sous différents angles. Mais, à un moment donné, les négociations s’arrêtent et on doit agir. L’ordre public doit être protégé par des principes démocratiques. On ne pourra jamais y toucher. La police doit donc avoir les moyens nécessaires pour défendre la société et ses citoyens.